“Le féminisme est une aventure collective, pour les femmes, pour les hommes, pour les autres. Une révolution, bien en marche. Une vision du monde, un choix. Il ne s’agit d’opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l’air.”
En se plongeant dans l’histoire du masculin, on se rend compte que la domination phallique s’est beaucoup exercée sur les femmes, mais qu’elle s’est aussi beaucoup exercée sur la masculin, et qu’on peut réellement parler d’une oppression de l’homme par l’homme.
D'une certaine image de la virilité, le mythe de la virilité, le virilisme, qui est une idéologie entièrement construite. Toutes les disciplines ont conspiré pour fabriquer cette image.
Bobika est un homme contracepté depuis 2016 : un parcours jalonné de doutes, de déconstruction de sa propre virilité, d'interrogations sur les schémas hétéronormés, de gêne physique, mais aussi de fragilité face à un entourage parfois moqueur de sa démarche.
Il raconte avec humour son cheminement, ses rencontres avec des sociologues, médecins et féministes. Il relate des anecdotes farfelues, parfois touchantes, souvent édifiantes, et nous montre qu'au-delà d'une démarche personnelle, la contraception masculine est avant tout un sujet de société.
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L’histoire se situe en France au XIXè siècle, en plein essor de l’industrie de la mode. Le Prince Sébastien ne sait pas bien comment se situer vis-à-vis de sa masculinité. D’un côté, il est l’héritier d’une dynastie royale qui incarne le modèle de masculinité de son époque (on parle de masculinité hégémonique). De l’autre, il a une passion pour les robes et aime incarner le personnage de Lady Chrystallia pour pouvoir vivre sa passion en public.
À travers cette BD, nous le suivons dans son parcours d’acceptation de lui-même et dans sa confrontation avec les valeurs de la société dans laquelle il vit.
Les sentiments du prince Charles - Liv Stromquist
Que ce soit en questionnant la place du mariage au fil de l’histoire, le droit de propriété sur le corps des femmes ou encore le pouvoir de l’homme et la charge émotionnelle dans le couple hétérosexuel… Liv Stromquist mêle ici humour et sociologie pour proposer un essai sur les relations amoureuses hétéro et sur la différence de perception dans des comportements formatés dès le plus jeune âge.
L’autrice y dénonce les stéréotypes de genre, la société patriarcale et une vision de l’amour comme nouvelle religion (théorie d’ Ulrich Beck et Elisabeth Beck-Gernsheim pour qui la foi en l’amour aurait remplacé la foi en une religion). Les relations hommes-femmes seraient-elles vouées à reproduire l'écueil d’un insondable fossé émotionnel creusé par les scripts culturellement imposés à chaque genre?
de la même autrice :“la rose la plus rouge s’épanouit” où elle y questionne la disparition du sentiment amoureux et le refus de l’engagement dans le domaine sentimental.